Départementales : Georges Tron (UMP) renonce à sa candidature dissidente à la présidence de l'Essonne

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Le maire UMP de Draveil (Essonne), Georges Tron, quitte un bureau de vote de la ville, dimanche 29 mars 2015. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

Le maire UMP de Draveil, renvoyé aux assises pour viol, avait présenté sa candidature contre le candidat désigné par son parti.

Ce qu'il faut savoir

Qui l'emportera ? Après l'élection de 4 108 conseillers départementaux les 22 et 29 mars, voici venu le temps du troisième tour des élections. Les exécutifs locaux se réunissent pour élire leurs présidents, jeudi 2 avril. Une journée à suivre en direct sur francetv info. 

• 98 présidents. Dans tous les départements concernés par les élections départementales, les assemblées se réunissent pour la première fois ce jeudi et doivent désigner leur président. Dans la soirée, on devrait connaître le nom et la couleur politique de tous les dirigeants d'exécutifs locaux.

• Georges Tron renonce… Peu avant le vote, Georges Tron (UMP) a annoncé dans un communiqué qu'il renonçait à se présenter à la présidence de l'Essonne. Favori pendant la campagne, mais renvoyé aux assises dans une affaire de viol, le maire de Draveil avait présenté sa candidature dissidente, lundi, après avoir été écarté par les élus de la droite lors d'un vote interne au profit de François Durovray, maire UMP de Montgeron.

• … Jean-Michel Baylet aussi. Dans le Tarn-et-Garonne, Jean-Michel Baylet, président (PRG) du département depuis trente ans, a renoncé à sa candidature. C'est Christian Astruc (sans étiquette) qui le remplace dans le fauteuil de président, mettant fin à 45 ans de règne des Baylet mère et fils dans le département.

• Le Vaucluse bascule à droite. L'UMP Maurice Chabert a ravi la présidence du conseil départemental détenue depuis quatorze ans par le Parti socialiste, dans un département où le Front national a réalisé un de ses meilleurs scores dimanche dernier.

• La Lozère passe à gauche La socialiste Sophie Pantel a été élue présidente du conseil départemental de la Lozère dès le premier tour par 13 voix contre 9 voix pour l'UMP Alain Astruc, rapporte France 3 Languedoc-Roussillon.

Une large victoire de la droite. Dimanche 29 mars, l'UMP et ses alliés ont remporté la majorité dans 66 départements. La gauche, qui en détenait 61 jusqu'alors, n'est arrivée en tête que dans 31 départements.