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Vidéo Cinq gardes à vue après un démontage dans la "ferme des mille vaches"

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Cinq gardes à vue après le démontage de la ferme des "Mille vaches" (ARNAUD MOREAU - FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Des militants de la Confédération paysanne sont soupçonnés d'avoir commis des dégradations sur le chantier de cette exploitation géante et controversée, située près d'Abbeville (Somme).

Cinq militants de la Confédération paysanne ont été interpellés et placés en garde à vue, mercredi 28 mai. Ils sont soupçonnés d'avoir commis des dégradations sur le chantier de la ferme géante dite des "mille vaches" à Drucat, près d'Abbeville (Somme).

Un arrêté préfectoral a limité à 500 le nombre de vaches laitières sur le site, tant que la surface d'épandage des boues résiduelles ne serait pas suffisante. Mais les opposants, qui dénoncent une "agriculture qui fera disparaître les paysans", estiment que les dimensions de la ferme, et du méthaniseur qui y est associé, n'ont pas été changées, et qu'il s'agira à terme d'une ferme de plus de 1 000 vaches (1 750 bovins au total avec les génisses).

"Plus de 100 000 euros de dégâts", selon la ferme

Une cinquantaine d'agriculteurs de la Confédération paysanne ont donc pénétré sur le chantier de la ferme, mercredi matin, a indiqué la Confédération. "A quelques semaines de la première traite", les militants de la Confédération paysanne ont entamé "le démontage de la salle de traite, énorme machine destinée à traire trois fois par jour les 1 000 vaches que cette usine doit accueillir", a-t-elle ajouté.

La préfecture de la Somme a précisé qu'une vingtaine de militants ont réussi à pénétrer sur le chantier. Quatre ont été arrêtés dès la fin de l'opération, sur le chantier de la ferme, tôt mercredi. S'est ajouté le porte-parole de la Confédération paysanne, Laurent Pinatel, intercepté dans l'après-midi à la gare d'Amiens, alors qu'il retournait à Abbeville pour soutenir les membres de son syndicat placés en garde à vue. "Les dégâts sont en cours d'évaluation et dépasseront vraisemblablement les 100 000 euros", a déclaré le porteur du projet, indiquant avoir "porté plainte".

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