Des sas de contrôle automatisés des passeports sont en service depuis le 14 février à l'aéroport Charles de Gaulle, à Roissy, et pour les Eurostar au départ de la gare du Nord, à Paris. Ces sas intègrent une nouvelle technologie : la reconnaissance faciale. Ce système est déjà mis en place dans une gare de Londres.Jean-François Lennon, le vice-président du groupe Vision-box qui a développé ces sas de contrôle, parle dimanche 19 février sur franceinfo d'un gain de temps considérable.Les photos et les données sont effacées"Au lieu de faire la queue, on rentre dans un sas. Une porte se ferme et là, une caméra se positionne à la hauteur de vos yeux. Une image est prise et compare avec celle qui est sur le passeport que l'on intègre dans un lecteur, explique Jean-François Lennon. Et tout ça, ça dure en moyenne 15 à 30 secondes", assure-t-il, ajoutant que les données stockées sont aussitôt supprimées. "Lorsque la personne passe le portique, les photos et les données sont effacées et on passe au prochain passager."On a une convention avec la CNIL [Commission nationale de l'informatique et des libertés], rien ne peut être gardé.Jean-François Lennon, vice-président du groupe Vision-boxà franceinfoSelon le vice-président du groupe Vision-Box, cela permet aussi "à la police de se focaliser sur l'aspect comportemental et sur les passagers qui peuvent être problématiques". Jean-François Lennon : "Lorsque la personne passe le portique, les photos et les données sont effacée et on passe au prochain passager." écouter