Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a évoqué, mercredi 2 décembre, sur France Info, la lutte contre les employés "intégristes islamistes", au sein de son syndicat à la RATP et chez Air France. Une politique qui, assure-t-il, a coûté "500 syndiqués" à la CGT, et la victoire aux dernières élections professionnelles.Des femmes menacées par des intégristes à la RATP"Ils n'étaient pas tous radicaux", a précisé Philippe Martinez, mais "il y a des leaders dans les ateliers" et "quand il y a des problèmes de ce genre, des leaders peuvent entraîner des salariés". Le secrétaire général de la CGT ne cite pas un exemple au sein d'Air France, mais signale certains cas à la RATP, où le patron de la CFDT, Christophe Salmon, a pointé des "déviances graves" après les attentats de Paris, et où travaillait un des kamikazes du 13 novembre. Mercredi, Philippe Martinez a ainsi évoqué des salariées "qui ont été menacées parce que ces intégristes refusaient de conduire un bus après une femme".