Ce matin, dimanche 28 mai, Benjamin Fourmillier est en pleine cueillette avec son employé, à La Crau, dans le Var. Ces roses sont destinées à la Fête des Mères. Pour ce jeune horticulteur, installé il y a six ans, ce weekend est l'une des plus grosses ventes de l'année. Pour les rosiéristes, le choix des variétés est essentiel : il faut suivre la mode, sentir le vent. Mais il faut faire attention aussi à ne pas dédaigner les classiques qui font toujours recette.Une culture lenteBenjamin Fourmillier, lui, a misé sur le rouge, la "Red Naomy". Mais quel que soit le nom de la rose, c'est sa tenue en vase qui fera la différence. 10% des fleurs sont éliminées. Grâce à une culture lente, moins intensive que la production africaine ou d'Amérique latine, le résultat est là : tige bien droite et le bouton bien formé.