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"Un raz-de-marée de la misère" : le président du Secours populaire particulièrement touché par les retraités qui demandent à manger

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"Un raz-de-marée de la pauvreté frappe les retraités"
"Un raz-de-marée de la pauvreté frappe les retraités" "Un raz-de-marée de la pauvreté frappe les retraités"
Article rédigé par franceinfo
Radio France

Alors que les retraités manifestent jeudi contre la hausse de la CSG, Julien Lauprêtre, président du Secours populaire, témoigne sur franceinfo de l'augmentation du nombre de personnes âgées touchées par la misère en France. 

En marge de la manifestation des retraités contre la hausse de la CSG, Julien Lauprêtre, président du Secours populaire, a témoigné jeudi 28 septembre sur franceinfo du "drame" des personnes âgées touchées par la pauvreté. Celui qui le touche "le plus"

"Un raz-de-marée de la misère"

"Le nombre de personnes âgées qui viennent demander de l'aide au Secours populaire français est en augmentation croissante, a-t-il détaillé. L'année dernière, nous avons aidé trois millions de personnes en France et il y avait parmi elles de nombreux retraités. C'est un raz-de-marée de la misère."

C'est le drame qui me touche le plus, voir des retraités qui ont travaillé toute leur vie et qui viennent demander à manger au Secours populaire, c'est vraiment douloureux.

Julien Lauprêtre

à franceinfo

Julien Lauprêtre a également pointé "le drame de l'accès aux soins" qui est "difficile". "Nous avons créé les médecins du Secours populaire. Nous avons passé un partenariat avec l'Ordre national des médecins pour essayer de soigner les personnes qui n'ont pas les moyens de le faire", a-t-il expliqué. 

"Nous n'appelons pas à manifester mais nous comprenons l'émotion"

Les retraités manifestent jeudi, à l'appel de neuf organisations syndicales et associations, contre la hausse de la CSG. "Nous sommes une association de solidarité. Nous n'appelons pas à manifester mais nous comprenons l'émotion", a réagi Julien Laprêtre.

L'augmentation du minimum vieillesse est "un geste dans la bonne direction" mais, selon lui, "la situation est beaucoup plus grave qu'une augmentation de quelques euros".

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