Pour l'association de consommateurs CLCV, la rupture entre les propriétaires et les syndics de copropriété est consommée. Seuls 39% des copropriétaires se disent satisfaits de leur syndic. C'est 10 points de moins qu'en 2012. En cause : des tarifs à la hausse (près de 20% dans certains cas). Selon certains avis, les syndics ont profité de la loi ALUR de Cécile Duflot, qui vise à encadrer leur activité, pour anticiper et majorer les honoraires.Manque de réactivitéDébut 2015, certaines pratiques seront encadrées comme la facturation de prestations exceptionnelles, une source de revenu importante pour les syndics. Cet encadrement sera-t-il synonyme de réconciliation ? Selon l'enquête, si les copropriétaires pointent des tarifs abusifs et le peu de transparence, c'est aussi le manque de réactivité des syndics qui est très critiqué.