Sur ses vignes, au sud de Nîmes (Gard), François Boyer a besoin d'aide. Impossible pour lui de gérer la vigne seul, car depuis six ans, plus de pesticides ni d'engrais chimiques, il cultive la totalité des vignes en bio. Il doit trouver des solutions plus naturelles, c'est plus de travail. Résultat : plus de temps passé dans les parcelles. Il a donc embauché en CDI un salarié agricole il y a quatre ans. Un salarié satisfait de ne plus utiliser de produits chimiques.50% de salariés en plusUne exploitation familiale que François Boyer partage avec sa soeur. À la commercialisation des vins, elle aussi avait besoin de renforts. Avec plus quinze pour cent de ventes chaque année, elle a décidé d'embaucher il y a quelques mois un autre salarié. La viticulture biologique fait travailler 50% de salariés en plus que la viticulture conventionnelle.