En Guyane, dans les couloirs de l'hôpital de Cayenne ce samedi 8 avril, des membres du collectif des "500 frères" se dirigent vers la chambre du commissaire de police blessé à la clavicule la veille. Perfusion à la main, applaudi, le numéro 2 de la police de Guyane reçoit un t-shirt du collectif."Ça n'enlève en rien les valeurs que nous pouvons partager""Le respect, c'est aussi ça. Le respect c'est savoir parfois avoir un adversaire, puisqu'on n'est pas toujours d'accord. Ils savent très bien qu'à un moment donné, dans le cadre des règles de la République, il m'arrive de devoir m'opposer physiquement à eux. Tout simplement parce que je suis encore une fois dans mon rôle. Ça n'enlève en rien les valeurs que nous pouvons partager. Je pense très sincèrement que les valeurs que nous partageons sont bien plus importantes que nos différences", a déclaré devant sa chambre d'hôpital Joël Terry, le commissaire de police blessé. Les poignées de main sont des gestes d'apaisement après les mouvements de violence de vendredi soir.