"Ul liorzh vurzhudus", "Le jardin merveilleux" en breton. C'est ainsi que Denez Prigent a baptisé son nouvel album, 12 titres originaux après 12 ans d'absence des studios.Celui qui est vu comme l'un des plus grands artistes du folklore breton a ainsi pris le temps de se ressourcer dans ses terres finistériennes pour apporter de nouvelles couleurs à sa musique.Un opus entièrement acoustique où Denez Prigent a ajouté à son identité celte des influences grecques, tziganes, ou yiddish. "C'est une sorte de pays intérieur que j'ai créé, et cette musique, c'est un peu le reflet de toutes ces influences, ça en fait une musique unique", analyse le compositeur.Traditionnel, mais universelDe fait, il a utilisé des instruments de divers horizons, du cajón espagnol au violon manouche. "Il apporte quelque chose de nouveau à chaque fois", commente le violoniste Jonathan Dour. "C'est une langue millénaire le breton, et il fait en sorte que ça cause aux Bretons d'aujourd'hui".