En une chanson, la petite italienne d'Égypte émigrée en France devient la première pin-up du music-hall français. Mais à côté des succès de l'artiste, le film de Lisa Azuelos met en lumière les fêlures de la femme. Avec une vie privée pour ainsi dire publique, dont, à l'instar d'Edith Piaf, Dalida partageait les joies et les peines avec le public.La chanson pour exorciser ses blessures"Pour Dalida ou pour Edith Piaf, il n'y a pas de différence entre la vie privée et la vie sur scène. Toutes leurs douleurs, elles les exposent sur la scène, c'est ça qui est intéressant : c'est qu'elles sont la voix de toutes les femmes qui les aiment, et la voix de tout le féminin des hommes", estime Lisa Azuelos, la réalisatrice. Le biopic montre en effet dans une époque qui ne l'est pas encore, une femme moderne, qui assume tant bien que mal ses amours inconstantes. Dalida dans la dernière partie de sa carrière, se servira de la chanson pour exorciser ses blessures, tandis que Yolanda était peu à peu gagnée par la dépression, faute d'avoir trouvé ce qu'elle cherchait.